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  • Publication de mon 1e livre: Refus de soin

    Publication de mon 1e livre: Refus de soin

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon travail de recherche infirmière: Refus de soin, empathie et ajustement du projet de soin. Quand soigner n’est pas forcer.

    C’est mon premier livre ! Il est en format ebook.

    Refus de soin

    Initié en fin d’études infirmières, en 2018, mon jury m’avait attribué la note de 19,36/20, avec une invitation à le publier. En effet, il existe très peu de publications sur le sujet.

    Je l’édite aujourd’hui pour qu’il puisse être utile à d’autres, éventuellement. Ensemble, continuons à réfléchir à la manière dont nous prenons soin.J’avoue que c’est aussi la gronde sur le port du masque qui m’a poussé à le faire maintenant. Port du masque: soin de prévention santé, devoir citoyen…

    Je vous prépare un article pour réfléchir à la question du point du vue des sciences infirmières. N’hésitez pas à vous abonner à ma page pour le découvrir dans les jours à venir.

    Refus de soin, empathie et ajustement du projet de soin, Librinova, 29/10/2020, Format e-book, sur tous les supports et toutes les librairies en ligne.

    3 Conseils aux mamans et papas épuisés

    3 Conseils aux mamans et papas épuisés

    épuisements parentales

    A la fin de mon interview radio, la journaliste Marie Agoyer m’a demandé quels seraient mes 3 conseils pour les mamans épuisées.

    Je suis toujours gênée d’écrire des conseils, car il n’y a pas deux situations identiques. Et on ne peut pas donner des pistes de réponses avant d’avoir écouté les problématiques. Par ailleurs, je ne suis pas un puit de savoir ou de vérité, alors je relativise ma légitimité à donner des conseils. Et cependant, quand j’étais maman épuisée, je n’arrivais plus à avoir les idées claires et j’aurais bien aimé que l’on me donne 3 conseils, quitte à n’écouter que ce qui me parle et laisser tomber le reste.

    Je vais donc vous partager 3 Conseils et vous proposer de voir si ça vous parle. Ils sont les conclusions, quand je relis mon histoire, de ce qui m’a aidé et que j’aurais dû faire plus clairement, plus tôt. Ils s’appliquent aux papas aussi et sont à adapter au contexte de chacun :


    1. DECIDEZ que vous voulez trouver des solutions : arrêtez:

    • le fatalisme:  » Oh, ben, ça passera. », « Ca s’arrêtera bien un jour. »,  » De toutes façons, c’est ça être mère de famille ! » 
    • la victimisation :  » Ils auront ma peau !  » « C’est moi qui me tape tout à la maison!  » « Je suis crevée, et tout le monde s’en fiche ! »
    • le sacrifice : « Je dois bien le faire, ma mère l’a fait pour moi. » « Si je ne me sacrifie pas, qui va faire tout ce qu’il y a à faire? »

    Pour booster votre élan vital, décidez d’être Vivant ! Ne vous laissez pas juste entrainer par la vie. Choisissez de vivre !

    J’aime cet extrait de la Règle de Rueilly, une communauté de diaconesses protestantes:

     » Dégage-toi dans la mesure même ou tu t’engages sans compter. Prends de la distance dans la mesure même où tu communies avec autrui. Le cœur humain même le plus généreux n’est pas inépuisable. Dieu seul est illimité. À exiger sans cesse le maximum de lui-même, l’être profond se dissocie et se perd. »

    2. POURSUIVEZ VOS VRAIS OBJECTIFS : laissez tomber certaines choses :

    • arrêtez le perfectionnisme,
    • ou de vouloir être une femme/ un homme idéal-e.

    En forçant les choses, dans des fonctionnements dégradés, vous vous éloignez certainement de ce qui est agréable à vivre pour vous et pour votre entourage. Soyez au clair avec vos priorités.

    Il se peut que la paix et l’harmonie soit plus importante ce jour là, que le rangement ou l’ordre de la maison. Et puis ce sera peut-être l’inverse le lendemain. L’aventure de la parentalité est une aventure de sur-adaptation au jour le jour. Avoir des objectifs éducatifs, c’est avoir un cap vers lequel naviguer. Mais le marin qui ne se plie pas au vent et au courant, navigue avec trop d’efforts, à contre courant. Il force le bateau au manque de souplesse, et contraint l’équipage à la menace du naufrage. Le Capitaine éclairé tire un bord après l’autre, en réadapte sans cesse. Il en est de même de la vie de famille. Et on vous suivra bien plus facilement dans votre pilotage si cela demande un effort raisonnable et qui semble adapté.


    3. PARLEZ-EN à ceux qui comptent pour vous : 

    • Faites-vous aider par votre entourage, dans la limite de ce qu’ils peuvent faire à leur place d’ami ou famille. Chacun son rôle, votre amoureux n’est pas votre soignant.
    •  ET sollicitez l’accompagnement de professionnels.

    En faisant cela, vous offrirez une place à l’Autre. Notre monde a besoin qu’on cultive le fait de compter les uns sur les autres, la solidarité, l’altérité, la réciprocité… ce sont de belles valeurs à transmettre et pour cela, il faut les expérimenter. Si vous faites tout, vous ne montrez pas ce visage de l’humanité. Vous entretenez l’illusion confuse que l’on est tout puissant, que l’on peut poursuivre l’objectif de réussir à tout faire. Vous mentez à vos enfants, en réalité.

    Mais je reconnais que pour se montrer vulnérable, il faut avoir confiance et avoir l’audace d’oser le devenir. Il faut lâcher l’idée de compter sur soi-même et reconnaitre que l’on a besoin de l’Autre. Oulàlà ! Gros risque d’attachement et de déception potentielle. Oui, et pourtant, réalité de la vie en société, non? 

    Laissez une place aux autres, pour compléter celle que vous avez dans la chaine humaine.

    Ne laissez pas passer cette chance !

    Podcast : Epuisement maternel, comprendre et accompagner

    Podcast : Epuisement maternel, comprendre et accompagner

    épuisement maternel

    J’ai eu la chance d’être interviewée, en direct, dans le Mag de RCF aujourd’hui, au sujet de l’épuisement maternel.

    Qu’est-ce que la charge mentale, l’épuisement, le burn-out, et quels sont les signes avant-coureurs. Que faire quand ça touche un de nos proches? Comment en parler à son conjoint, quand ça nous arrive? Et comment aller mieux et s’en sortir? Découvrez le podcast au lien ci-dessous.

    Merci à Marie Agoyer et David Mainfroid, de RCF, pour cette opportunité de partager sur ce sujet qui m’est si cher.

    Ecrivons nos projets pour cette année

    Ecrivons nos projets pour cette année

    Si vous aussi, vous reprenez un rythme de vie plus structuré, après l’été, vous avez peut-être des projets nouveaux pour l’année.
    Et même si l’inconstance des jours nous est encore plus flagrante ces temps-ci, j’ai à coeur de ne pas oublier que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, oui, mais ça ne date pas d’hier!

    Alors je choisis de ne pas me laisser balloter par ce qui pourrait arriver, et de poser noir sur blanc mes priorités pour cette année.
    Me ressourcer régulièrement pour pouvoir rester zen, prendre soin de ma vie de famille, développer des projets enthousiasmant et porteurs de sens, … je décide d’écrire ce qui compte et que j’aimerais mettre en priorité, pour ne pas l’oublier, si j’ai le nez dans le guidon, à un moment dans l’année.

    Et vous? Qu’est-ce qui est important pour vous en ce moment?

    Ces trois questions pourront peut-être vous aider:

    – Moi avec moi = A quoi j’ai besoin de faire attention individuellement pour aller bien? (veiller à ma santé, en commençant par mon alimentation, à mon ressourcement, à ma vie intérieure, à un environnement paisible, chez moi ou au travail?…)

    – Moi avec les autres = Quelles relations sont les plus importantes pour moi? Avec qui j’ai vraiment besoin de cheminer dans ma vie de tous les jours? Et comment bien le faire? (me concentrer sur les relations qui comptent, prendre de la distance de celles qui me plombent ? Me faire accompagner pour ce qui doit évoluer ? …)

    – Moi et la vie = Quelles sont mes conditions pour aller bien avec le monde d’aujourd’hui ? Qu’est ce que je met en place concrètement dès maintenant, pour que ça fonctionne de manière ajustée ? ( gestes citoyens, gestes écologiques, simplicité volontaire, bénévolat, dons à des associations? choix des infos que j’écoute, ou pas …)

    44 ans, ça me réjouit !

    44 ans, ça me réjouit !

    J’ai hésité longtemps à choisir le thème de mon anniversaire pour cet article.

    Je me disais que c’était un peu mégalo, égocentrique et que ça n’intéresserait pas grand monde. Et pourtant, j’ai choisi de le faire pour trois raisons :

    Partager ma joie

    Tout d’abord, j’ai de la joie à célébrer ma naissance. Je ne dirais pas que je suis béatement heureuse de vivre, ça me semblerait naïf. C’est plutôt que je connais le labeur des jours pour honorer la vie dont je suis un maillon et je fais ma part, avec espérance et courage. Ça me rend fière de moi. Comme un goût du travail accompli. Et ça, c’est super joyeux pour moi !
    La joie ça se partage ! (comme le dit RCF, radio la positive et inspirante).
    Alors banco, je partage ! Je vous envoie tout plein de bonnes ondes !

    44, je le sens bien !

    Je trouve que 44 c’est un beau nombre. Ça m’inspire de la stabilité, de l’assise dans mon expérience de vie. Et d’ailleurs, je ressens une certaine maturité, grâce à la quarantaine, et à tout le chemin de développement personnel, et professionnel que j’ai accompli.

    Plus je vieilli, plus j’engrange de l’expérience. Et comme j’ai appris à travailler à partir de mes expériences (relecture, discernement, communication, réconciliation, …) l’âge représente pour moi toujours plus d’apprentissage.

    Or, j’aime apprendre, découvrir, comprendre et partager.

    Alors 44, ça promet !
    Et puis 44, c’est joli. Vous ne trouvez pas ?

    Lâcher prise et offrir

    J’aurais pu choisir de rougir, de cacher ou de fuir. Mais je préfère la randonnée escarpée sur le chemin de la vie qu’est le fait d’assumer.

    J’aime à croire que chacun de mes cheveux blancs est un trophée pour un acte de sagesse vécu. Et que chacune de mes rides naissantes a été laissée par une faille que j’ai traversée.

    Ce que j’ai le plus envie d’offrir en mon anniversaire, c’est le lâcher prise de me laisser regarder telle que je suis aujourd’hui. Reconnaître, avec l’humilité du parcours inachevé, que j’ai bien avancé. Et bénir mes compagnons de route d’être à mes côtés. Les proches et les plus éloignés, comme vous peut-être qui lisez ce partage.

    Bénir, c’est dire du bien. Alors je vous dis toute la gratitude que j’ai pour vous, qui êtes en lien avec moi. Car pour célébrer, il est nécessaire de se tourner vers un autre que soi. Et je ne pourrais pas célébrer si vous n’étiez pas là.

    Merci