Pourquoi les fêtes de fin d’année sont une occasion de se ressourcer ?
Le solstice d’hiver et le passage à une nouvelle année sont célébrés depuis des milliers d’année, représentant deux messages d’espoir distincts.
A partir du solstice, les jours rallongent. Ce n’est plus l’ombre mais la lumière qui gagne du terrain. Et la lumière, c’est la vie. Symboliquement, et concrètement aussi, grâce à la lumière du soleil, qui rend possible la photosynthèse et la vie sur terre.
En prendre conscience permet de forger en nous l’espoir de jours meilleurs, quand nous serons dans des périodes difficiles. C’est pourquoi, historiquement, on a choisi de marquer cette date d’une pierre blanche : de la célébrer pour en prendre bien conscience.
Dans le calendrier celte, c’est Yule, la fête de l’incarnation, la lumière qui donne vie. C’est aussi une des raisons pour lesquelles les religions ont établi à cette période de l’année les fêtes qui symbolisent la naissance et la victoire de la lumière sur l’ombre : Noël et Hannouka.
La fête du nouvel an trouve plutôt ses origines dans l’antiquité.
Chez les Romains, on croyait que Saturne, un titan, avait rétabli un ordre social après avoir été détrôné et s’être réfugié. Grâce à ce nouvel ordre, la paix et le bien vivre ensemble était à nouveau possible. La fête des Saturnales était une grande période de repas, de jeux, de liesse populaire, où les classes sociales étaient plus mélangées que d’habitude.
L’idée était d’accepter un temps défini d’insouciance et de désordre, puis de revenir à l’ordre clair et précis de la vie sociale de l’époque.
C’est pourquoi avec le temps, la Saint Sylvestre est devenue une grande fête populaire facilement exubérante, précédant un retour à la normale dès le premier jour de la nouvelle année.
Notre organisation sociale d’aujourd’hui nous permet de ne pas travailler le premier janvier pour « atterrir » après la fête.
Dans tous les cas, ces festivités marquent la richesse de vivre ensemble et nous rappellent que même au coeur de la nuit, la lumière peut toujours revenir. Plutôt ressourçant, non?